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Un taux d’épargne toujours élevé, reflet d’une prudence ancrée

En 2025, selon une analyse du groupe BCE, les ménages français maintiennent un taux d’épargne élevé, estimé à 17,9 % de leur revenu disponible brut, après un pic à 18,2 % en 2024 .
Cette tendance, bien au-dessus de la moyenne pré-pandémique de 14,6 %, s’explique par une épargne de précaution persistante, alimentée par des inquiétudes liées à la dette publique, à l’emploi et à l’avenir des générations futures.

Des placements financiers en stagnation malgré une épargne abondante

Paradoxalement, malgré cette épargne soutenue, les flux nets de placements financiers restent faibles. En 2024, ils s’établissaient à 34,8 milliards d’euros, et une légère hausse à 35,2 milliards est anticipée pour 2025.
Cette situation s’explique par une réduction de la distribution de crédits immobiliers et une préférence pour le financement de l’investissement-logement plutôt que pour des placements financiers.

Évolutions des produits d’épargne : vers une normalisation

Les livrets réglementés, tels que le Livret A et le LEP, voient leur attractivité diminuer avec la baisse des taux d’intérêt.
Le taux du Livret A est passé à 2 %, et celui du LEP à 2,5 % en août 2025.
En conséquence, les comptes à terme et l’assurance-vie en unités de compte (UC) connaissent un regain d’intérêt, bénéficiant de rendements plus attractifs dans un contexte de taux longs encore élevés.

Perspectives : vers une diversification prudente

Malgré une légère amélioration du pouvoir d’achat et une inflation maîtrisée, les ménages restent prudents.
À savpoir qu’une diversification des placements est observée, avec un intérêt croissant pour l’assurance-vie en UC et les comptes à terme.
Cette évolution suggère une normalisation progressive des comportements d’épargne, bien que la prudence demeure dominante.