Le président américain Donald Trump a exprimé dimanche son intention d’imposer des droits de douane supplémentaires de 25 à 50 % sur le pétrole russe si Moscou ne coopère pas pour mettre fin au conflit en Ukraine.
Cette déclaration intervient alors que les efforts pour instaurer un cessez-le-feu peinent à aboutir.
Lors d’un entretien avec NBC News, Donald Trump a annoncé qu’il prévoyait de s’entretenir avec son homologue russe, Vladimir Poutine, dans les prochains jours.
Il a précisé que si aucun accord n’était trouvé pour mettre un terme au bain de sang en Ukraine, et si la responsabilité en incombait à la Russie, il imposerait des droits de douane secondaires sur tout le pétrole exporté par la Russie.
Cette menace marque un changement de ton significatif de la part du président américain, qui avait précédemment adopté une approche plus conciliante envers Moscou.
Depuis son investiture le 20 janvier, Donald Trump a fait de la résolution du conflit ukrainien une priorité, qualifiant cette guerre de « ridicule » et s’engageant à y mettre fin.
La réaction de la communauté internationale ne s’est pas fait attendre.
Au Royaume-Uni, la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a exprimé son inquiétude quant aux répercussions économiques potentielles de ces nouvelles taxes, appelant au dialogue et à la recherche de solutions diplomatiques.
De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné l’importance de maintenir un commerce mondial ouvert et a mis en garde contre la création de barrières tarifaires susceptibles de nuire à la prospérité partagée.
En parallèle, Donald Trump a également adressé une mise en garde à l’Iran, menaçant d’actions militaires si un accord sur le programme nucléaire n’était pas conclu.
Il a déclaré sans détour : « S’ils ne signent pas d’accord, il y aura des bombardements ».
Ces déclarations s’inscrivent dans une stratégie plus large de l’administration Trump, qui utilise les sanctions économiques et les menaces militaires comme leviers pour atteindre ses objectifs en matière de politique étrangère.
Reste à voir si ces mesures inciteront les parties concernées à revenir à la table des négociations pour trouver des solutions pacifiques aux conflits en cours.