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Un bonus écologique revalorisé à partir du 1ᵉʳ juillet 2025

Le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique augmente à compter du 1ᵉʳ juillet 2025.
Pour les ménages aux revenus modestes, il passe de 4 000 € à 4 200 €.
Pour les autres foyers éligibles, le montant grimpe de 2 000 € à 3 100 €.
Ce bonus n’est plus financé par le budget de l’État mais par le mécanisme des certificats d’économie d’énergie (CEE), transférant une partie du coût aux fournisseurs d’énergie.
Les critères techniques restent inchangés : le véhicule doit être 100 % électrique, coûter moins de 47 000 €, peser moins de 2,4 tonnes et répondre à un seuil minimal d’empreinte environnementale.

Retour du leasing social à partir de septembre 2025

Le gouvernement relance le dispositif de leasing social dès septembre 2025, pour une durée de trois ans.
Cette formule permettra aux ménages modestes de louer un véhicule électrique à partir de 95 € par mois, sous conditions de ressources.
L’opération sera financée via les CEE à hauteur de 7 380 € par véhicule, contre 13 000 € lors de la première édition en 2024.
Le budget prévisionnel pour 2025 atteint 369 millions d’euros.
En 2024, près de 50 000 commandes avaient été enregistrées, largement au-dessus des attentes initiales.
Les critères d’éligibilité incluent le revenu fiscal par part, la distance domicile-travail, le kilométrage annuel et la localisation géographique.

Contexte économique et environnemental

Le marché de l’électrique connaît un ralentissement.
En juin 2025, les immatriculations de véhicules neufs ont chuté de 8,1 %, et les ventes de voitures électriques ont baissé de 12 % chez les particuliers.
La demande se déplace vers l’hybride, en progression de 26 % sur la même période.
Les émissions de CO₂ du secteur des transports ont diminué de seulement 1,2 % en 2024, contre 4,2 % en 2023.

Objectifs et perspectives

Ces mesures visent à soutenir l’accessibilité à la mobilité électrique pour les foyers à revenus modestes.
Elles permettent aussi de réduire la charge financière directe de l’État grâce à l’implication du secteur privé via les CEE.
Le gouvernement espère ainsi stimuler les ventes dans un marché en perte de vitesse, tout en accélérant la transition énergétique.
Le secteur automobile, constructeurs comme équipementiers, salue ces annonces, jugées indispensables au maintien de la demande et à la transformation industrielle.